Spectacle flamenco "De l'ombre à la lumière"
Voici la toute dernière création d'Isabelle Pemartin qui sera prête pour le début d'année prochaine. Vous la retrouverez à la danse, accompagnée d'un guitariste et chanteur et du multi-instrumentiste Gwenaël Goulène.
La première aura lieu le 20 janvier 2018 à l'Espace culturel du Champ de foire, rue du Penquer, 29860 Plabennec.
La seconde à eu lieu à l'Etoile de Jade de Saint Brévin les Pins 44 avec le goupe SCIROCCO
Présentation du spectacle
Durée : entre 1h15 et 1h30 + un entracte.
Au commencement, l’expression d’un chemin de vie personnel, qui se révélera être une analogie optimiste du développement de l’Humanité.
De l’expression primaire, solitaire jusqu’à son jaillissement lumineux face au Monde, le flamenco vit et respire au rythme de notre temps.
Ce chemin initiatique, à travers ses différentes danses et musiques, invite à se laisser emporter par ses vibrations et à laisser résonner en nous les échos de notre propre vie.
Préambule : « Les anges entendent ce que l’on voit et voient ce que l’on entend ».
Intermède musical.
Segueriya : Cris perçants dans la nuit des temps, plainte de l’âme.
La segueriya me met dans tous mes états. Le souvenir du combat de la vie sur la mort des trésors de mon âme, les cris à peine accueillis par les Hommes vêtus d’orgueil me font frapper le sol, pour vous dire j’existe, mais pas encore vêtue de vos paroles amères.
Intermède musical.
Solea : Mère du chant, destinée à la danse, elle exprime la solitude. Solitude de mon cœur puisqu’il ne peut vivre sans toi.
J’ai grandi sans terre, sans mère mais avec le souvenir de nos pères cherchant à s’arracher à la solitude de leurs vies démunies, maintenues par le pouvoir des chemises noires sur un sol rouge de sang.
Dans le miroir de leurs mères pliées par leurs voix enragées et soumises jusqu’à ne plus exister, la peur de la liberté, toujours, nous remet dans la solitude de notre «vérité» oubliée.
Intermède musical.
Tientos Tangos : Solennels et festifs à la fois. Jeter ses tientos dans les flammes du jondo pour que je puisse entendre ma joie.
Puisque la lune laisse place au soleil, je jette mes armes et danse sans pareil. Les notes et les cordes s’accordent, résonnent en moi et transmettent leur sagesse à chacun de mes gestes.
Intermède musical.
Sevillanas : De feria en feria, bailamos !
Séville, ma belle ! Berce moi sur tes rives, fais moi danser sans pitié sur la joie de tes sourires, laisse moi admirer ton cœur si joyeux et découvrir tes fêtes de soleil et de vin. Que je m’enivre à foison sur tes planchers brossés par les volants des robes de tes belles, virevoltants dans l’air du temps.
Intermède musical.
Alegrias : Sur les rives de Cadix, j’oublie le temps et laisse éclater ma joie.
Tu m’apprends si profondément à vivre, que mes dérives s’amarrent, comme un bateau guidé par la lumière d’un phare. Je suis grandie par cette voie qui me prend la main. J’ai pleuré et crié ma joie, enfin me voilà.
Intermède musical.
Bulerias : Gracieuse et festive, la buleria laisse jaillir la Vie.
Bonjour la vie, bonjour la mort. J'ai mordu le sable et prié la terre, rencontré la joie. Avec toi je me moque des rois. Venez, buvez, chantez, dansez, sortez de l’ombre et laissez passer la lumière.
Textes d'Isabelle Pemartin, tous droits réservés.